vendredi 29 avril 2016

Le Féminisme


Recueil de quelques courriers sur le site d'Alice Miller dénonçant les dérives du féminisme qui ne sert en définitive bien souvent qu'a protéger la mère représentée par les femmes.


  • A propos d'un cas d'infanticide en Allemagne [Archive] :  "Ces meurtres sont l'effet des conditions sociales rudimentaires et peu civilisées du deuxième Etat allemand, où cette femme a grandi, affirme un homme politique, tandis que d'autres s'indignent de ces déclarations. Un scientifique et ex-ministre réclame une enquête sur les conditions de vie des enfants dans l'ex-Allemagne de l'Est, peut-être plus dangereuses que dans la partie occidentale. Il ne manque plus qu'une déclaration féministe disant que cette malheureuse femme a tué parce qu'elle vivait sous le patriarcat, sans quoi elle n'aurait jamais fait une chose pareille.
    Tout le pays est visiblement troublé : que se passe-t-il dans notre belle société si propre, si ordonnée, si merveilleuse ? Un crime, et surtout un meurtre d'enfant, est-il concevable dans de telles conditions ? Cela peut-il réellement se produire ?"
  • Frenzy - Enfance, haine et pulsion de meurtre  [Archive]: "(Au passage, Pincus apporte un éclairage révélateur sur une thèse chère à certaines féministes : aucun enfant mâle ne naît avec la haine des femmes, cette haine est le produit de circonstances bien réelles et concrètes. Lorsqu'on lit les déclarations des prostituées victimes des agressions de Post, on ne peut s'empêcher de se poser des questions sur une société capable, comme l'a fait l'Allemagne, de considérer la prostitution comme une “profession ordinaire”. Il n'y a rien à redire au fait que les prostituées aient été libérées de la stigmatisation morale et qu'elles aient désormais accès à la sécurité sociale. Mais sont-elles des travailleuses comme les autres ? J'en doute fort. Cette position et d'autres du même genre défendues par certains groupes sociaux me paraissent être bien davantage l'expression d'une perversion fondamentale de la sensibilité et de la pensée.)"
 
  • Thomas Gruner – Entretiens avec Alice Miller sur l’enfance et la politique (octobre 2004) [Archive]: "A cet égard, j’aimerais revenir sur la question que j’ai déjà eu l’occasion de soulever à propos de Hildegard Lächert, connue au camp de Majdanek sous le nom de “Brigitte la Sanglante”. Aujourd’hui encore, des féministes réputées, en particulier en Allemagne, continuent à défendre obstinément la thèse selon laquelle les femmes ne peuvent pas être violentes, encore moins sadiques, et il est assez rare qu’on leur porte la contradiction.
    Dans votre premier livre, vous parliez déjà de mères défaillantes, mais aussi de mères cruelles. Vous n’avez jamais cessé d’attirer l’attention sur la difficulté de faire émerger toute la vérité, donc pas seulement la vérité sur le despotisme du père. Depuis, de nombreux cas de mères maltraitantes ont été mis en évidence. Si nous ne vivions pas dans une société patriarcale, on pourrait bien imaginer qu’une femme aussi puisse présenter des traits de caractère semblables à ceux des dictateurs hommes, donc qu’elle arrive au pouvoir et soit à l’origine de crimes semblables.
    En soi, c’est concevable, mais il ne faut pas oublier que lorsqu’elles sont dans des rôles de mère, de puéricultrice, d’éducatrice de jeunes enfants, les femmes disposent déjà d’un pouvoir illimité et pratiquement incontrôlé, qu’elles sont donc déjà en capacité de nuire à un être humain dès le début de sa vie de telle façon qu’il ne s’en remettra jamais. Et elles peuvent le faire impunément. Les mères pratiquent la violence plutôt en cachette, mais elles ont indubitablement une part dans la production de la cruauté.
    Et nous savons que parmi ceux qui choisissent la “carrière de terroriste”, il y a aussi des femmes. Elles ne se défendent pas des hommes, ne luttent pas pour être indépendantes, mais elles extériorisent leurs frustrations contre des inconnus qui ne leur ont rien fait, y compris des enfants. Des femmes ont participé à la prise d’otages de Beslan. On peut difficilement s’empêcher de penser que ces preneurs d’otages, hommes et femmes, ont aussi mis en scène là l’histoire de la terreur qu’ils ont vécue autrefois."



1 commentaire:

bubul a dit…

Je précise ici que j'ai été bloqué de toutes les pages facebook des assos connues de sites féministes, sans aucun préavis, j'ai eu le malheur de leur indiquer le site d'alice miller sans même les critiquer pour leur indiquer que les hommes qui abusent des femmes reproduisent un abus qu'ils ont eu dans l'enfance et elles m'ont répondues d'arrêter de dire au féministes quoi faire et m'ont bloqués, a peu près la même chose que les autres pages de féministes....