lundi 11 octobre 2010

Pensér à l'Enfance et les Médicaments

Traduction de la réponse d'Alice Miller au courrier "Childhood Insight and Medication".

Réponse qui explique une fois encore que les anti dépresseurs ne sont que des calmants, des "caches misères" qui permettent un certain soulagement mais ne permettent pas une guérison en profondeur, ils ne s'attaquent pas aux véritables causes de la souffrance de l'enfant. C'est en quelque sorte la peur de la guérison melée à la recherche de soulagement de la souffrance.
"Vous pouvez continuer de demander à de nombreux psychiatres pour de l'aide et je doute que même un sur des centaines d'entre eux va parler avec vous de votre enfance. Si vous voulez savoir ce que je pense des anti dépresseurs, vous pouvez trouvez ma réponse sur mon dernier article sur se site. Je comprend que vous voulez vous "rétablir rapidement" comme peut être vos parents voulaient que vous arrêtiez de crier immédiatement et ne pas perturber leur paix. Mais la guérison prend du temps et de la compassion pour l'enfant que vous étiez. Ne vous traitez pas vous mêmes comme vos parents l'ont fait. Les médicaments peuvent dissimuler votre mémoire; cela peut aider à se sentir mieux pendant longtemps mais la souffrance jamais reconnue de l'enfant va continuer à parler à travers votre dépression jusqu'à ce que vous acceptiez d'entendre ce que le corps (l'enfant) doit vous dire."
"AM: You can continue to ask numerous psychiatrists for help and I doubt whether one of hundreds of them will speak with you about your childhood. If you want to know how I think about antidepressants, you can find my answer in my last article on this web-site. I understand that you want to “recover quickly" as maybe your parents wanted you to stop screaming immediately and not disturb their peace. But healing takes time and needs your compassion for the child you once were. Don't treat yourself like your parents did. Medication can disguise your memories; it can help to feel better for a while but the never acknowledged suffering of the little boy will continue to speak in your depression until you are willing to hear what the body (the child) has to tell you."

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