vendredi 29 avril 2016

Comprendre le tortionnaire n'aide pas


Traduction de la réponse d'Alice Miller au courrier "Understanding the torturer doesn’t help" [Archive]


Comprendre le tortionnaire n'aide pas


J'ai eu de la compassion pour ma mère jusqu'à ce que je retrouve la mémoire. J'ai su très tôt dans ma vie que ma mère m'a brutalisée parce qu'elle a souffert. Ca ne m'a jamais aidé pour mes souffrances mais a rendu possible de tolérer une mère brutale dont j'avais besoin pour de la nourriture et un abris qui étaient instinctivement mes premiers besoins en tant qu'enfant.

Je savais que ma mère était maltraitante, mais j'ai du croire qu'elle avait un bon coté après tout. N'est-ce pas comme le syndrome Stockholm ?

En tant qu'adulte ma connaissance intellectuelle que ma mère était une victime de beaucoup de choses (de la guerre, de son père - certainement pas du mien, qu'elle controlait comme un idiot - et de sa mère) n'a pas aidé le petit enfant que j'étais à se protéger de se monstre, ma mère.

J'ai eu plein de problèmes de santé de 33 ans à 45 ans. Graduellement tandis que je reconnaissais la terrible mère que j'ai eu, ma santé s'est améliorée, mais jamais totalement. Toujours dans les main de la médecine alternative, merci mon dieu. Ce n'est que quand j'ai compris que mon enfant intérieur avait besoin d'être libéré de la présence de son tortionnaire, de tous les contacts avec elle, ma santé redevint totale.

Ma vision s'est améliorée, je n'utilise plus de lunettes. J'ai l'air plus jeune. Souvent mon enfant intérieur est effrayé que sa "mère" puisse souffrir et alors le tuer pour l'avoir déçue, et que ça ne serait pas de sa faute. La connaissance de sa souffrance ne m'a pas aidée avec la peur d'être abandonnée ou tuée par elle.

Je peux dire que ça ne va pas aider un enfant tué par sa mère qu'on lui dise que sa mère a beaucoup souffert. La biologie et la survie ne sont pas sensibles à la politique pour un enfant. J'étais une féministe et j'ai protégé ma mère avec cet argument infantile pendant des années.  Mon enfant intérieur m'a conduit à la maladie qui a stoppée seulement quand j'ai été sur pour ma petite fille intérieure que cette femme n'allait plus jamais l'approcher. Elle a confessée avoir de la pitié pour son tortionnaire.  Cette mère pardonnant le féminisme et ses excuses pour les crimes des femmes contre les enfants ont retardé ma guérison pour des décénnies. Ma soeur pourrait mourrir. Vous pouvez publier cette lettre.


"AM: Vous avez absolument raison en disant que "La connaissance de sa souffrance ne m'a pas aidé pour ma peur d'être abandonnée ou tuée par elle. Je peux dire que ça ne va pas aider un enfant tué par sa mère qu'on lui dise que sa mère à beaucoup souffert." Et votre corps vous remercie pour votre découverte. Malheureusement le féminisme bloque cette compréhension en protégeant les mères. Félicitations!"




 

Version Originale:

I had compasión for my mother ever since I have memory. I know very early in life that my mother brutalized me because she suffered. That never helped my suffering, but made posible to tolerate a brutal mother that I needed for food and shelter which were instinctively my primary needs as a child. I know my mother was evil, but I had to believe she had a good side alter all. Is that not like Stockholm síndrome? As an adult my intelectual knowledge that my mother was victim of many things (war, her father- certainly not mine who she controled like an iditot- and her own mother) did not help the need the little child I was had of being protected from this monster, my mother. I had many health problems from 33 to 45. Gradually as I acknowledged the terrible mother I had, my health imrproved, but never totally. Always in the hands of alternative medicine, thank god. Only when I realized that my inner child needed to be freed from the presence of this torturer, from all contact with her, my health became total. My eyesight improved. Do not use glasses any more. I look younger. Many times my inner child is frightened that this so called mother might suffer and then kill me for dissapointing her, and that it World not be her fault. The knowledge of her suffering did not help my fear to be abandonded or killed by her. I could say it would not help a child killed by her mother to be told that her mother had suffered a lot. Biology and survival are not sensitive to politics for a child. I was a feminist and protected my mother with this infantile argument for years. My inner child led me to sickness that only stopped when I made sure to my inner little girl that that woman would never get anywhere near. I did well, my sister who stayed with her, is now at 34 sick with a terrible cancer. She confessed to pity her torturer. This mother forgiving feminism and its excuses for womens crimes against children delayed my recovery for decades. My sister might die. P
You can publish this letter.


"AM: You are absolutely right by saying “The knowledge of her suffering did not help my fear to be abandonded or killed by her. I could say it would not help a child killed by her mother to be told that her mother had suffered a lot.” And your body thanks you for this insight. Unfortunately, the feminism blocks this understanding by protecting the mothers. Congratulations!"

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