dimanche 9 octobre 2011

Présentation de Le Travail d'Alice Miller

Le texte suivant est l'appendice a l'article "Journal Anglais de Médecine Générale" qui résume très clairement le travail d'Alice Miller, voilà pourquoi je l'indique ici de façon "autonome" indépendamment de l'article en question et pour ceux qui n'auraient pas le temps ou l'envie de lire le long article en entier. Il est nécessaire de préciser que le terme "A" utilisé dans l'article fait référence à un patient, souvent étiquetté incurable parce qu'on ne sait pas comment le guérir.

"La Pensée d'Alice Miller

Alice Miller est une psychothérapeute. Elle est intéressé dans l'importance des émotions dans la compréhension d'un comportement apparemment irrationnel. Sa thèse est que notre vie émotionnelle gouverne notre comportement. Un comportement en apparence irrationnel devient explicable une fois que l'on comprend la vie émotionnelle de la personne.

A.Miller croit que nos émotions sont formées dans notre petite enfance. Si nous avons des enfances heureuses alors nos émotions se développement naturellement et nous nous comportement de façon rationnelle. Si par contre nos enfances ont été malheureuses, le résultat d'un abus physique, sexuel ou émotionnel, notre monde émotionnel est endommagé. Des adultes endommagés émotionnellement peuvent nuire à eux ou aux autre ou souffrir avec des maladies psychosomatiques. Pourquoi ça ?

Les enfants qui sont abusés sont dans une situation dangereuses et terrifiante. Les enfants ont besoin de croire que leurs parents les aiment. Si ils réagisse de façon naturelle à l'abus en montrant leur colère et leur indignation, ils risquent d'être à nouveau abusés par leurs parents. L'enfant abusé, "A", réprime sa colère et son indignation et ne le sent pas consciemment. C'est une réponse de survie aux parents abuseurs qui améliore le bien être de "A" tant qu'il est dépendant d'eux. En réprimant sa colère est en se convaincant que tout est vraiment OK, "A" ne contrarie pas ses parents et augmente ses chances qu'ils continuent de lui donner des bonnes choses comme de la nourriture et une maison. "A" s'aide aussi à gérer une situation intolérable.

Quand "A" grandit la situation change. La répression de la colère n'est plus nécessaire et en fait est contre productive pour son bien être. Malheureusement, parce que "A" est lui même inconscient de la colère elle va probablement restée réprimée. Il vit avec la colère inconsciente à l'intérieur de lui et est contraint à l'exprimer d'une certaine façon. La colère peut être réprimée contre soi même (dans la dépression, l'auto mutilation ou maladie psychosomatique), ses enfants (en tant qu'abus de l'enfant), ou envers qui il a du pouvoir (dans la violence ou l'intimidation). Inversement il peut refaire l'expérience de sa propre colère en développant des relations avec d'autres gens qui vont l'abuser.

Cette colère inconsciente est habituellement inadaptée dans la vie adulte. Elle cause des dommages à "A", ses enfants et les autres. Elle ne joue plus aucun rôle utile. Si "A" est capable de reconnaitre consciemment sa colère et de l'exprimer directement alors il peut être capable de se libérer de la compulsion à nuire aux autres et à lui même. A.Miller pense que les gens comme "A" peuvent être aidés en communiquant avec des gens qui comprennent son expérience. C'est le but d'une thérapie.

Les médecins généralistes voient beaucoup de patients qui ont soufferts de certaines formes d'abus et l'expriment sous forme de dépression, d'auto mutilations ou des maladies psychosomatiques. "A" peut nous rendre "malades" si nous essayons de comprendre son comportement sur un niveau superficiel rationnel. Cependant si nous sommes capables de sentir les expériences émotionnelles qui se cachent derrière le comportement de "A" alors ça peut être thérapeutique.

Dr Judith Burchardt"

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