dimanche 28 mai 2017

Les Articles du Blog


Voici la liste des articles traduits en français publiés sur ce blog, séparés des réponses aux lecteurs traduites aussi sur ce blog.

Il existe le blog http://temoignages-enfance.blogspot.fr pour lire et publier des témoignages sur l'enfance et les maltraitances que l'on y subis.

Infos: Les liens sur le site d'alice miller ont changés, j'essaie de les mettre à jour mais c'est long donc il est possible que des liens renvoyant vers le site d'alice miller soient erronés, dans ce cas reprenez le titre du lien qui est souvent le titre de l'article et indiquez le dans la boite de recherche du site d'alice miller à droite.


Note: la liste les articles ci dessous ne sont pas présentés par ordre chronologiques de publication sur le site d'Alice miller. 

Articles Traduits en Français d'Alice Miller

Les articles ci dessous ont été archivés ici : https://archive.is/alice-miller.blogspot.se



Articles sur les Travaux d'Alice Miller et d'Olivier Maurel



 Articles sur les Maltraitances des Enfants :




 

"Votre Travail"

Traduction de la réponse d'Alice Miller au courrier "Your work" (https://archive.is/qfrpl), Friday November 17, 2006.


L'auteur du courrier est un conseiller en santé mentale qui travaille dans un centre pour femmes abusées et explique qu'aucun de ses collègues ne connait les livres d'alice miller.

Merci de votre courrier. Je pense que même de nouvelles méthodes qui reconnaissent déjà les nombreux traumatismes endurés dans l'enfance sont toujours incapables d'aider si elles ne peuvent pas encourager les clients à voir clairement qu'ils nétaient pas seulement soumis à de nombreux traumatismes mais ont vécus de nombreuses, nombreuses années comme étant des enfants sans défense sans "témoins secourable", dans un climat de terreur insupportable. C'est seulement si les thérapeutes peuvent supporter cette connaissance qu'ils peuvent aider les survivants de ces crimes à se rebeller contre eux, à arrêter de protéger les parents de leur rage et à se libérer des sentiments de culpabilité qu'ils s'imposent; ils paient ça avec d'inombrables maladies. Si vous lisez mes plus récents articles et d'autres article sur le site vous allez comprendre pourquoi mes livres ne sont pas connus en Floride ou ailleurs. Qui veut savoir ce que pape et maman ont réellement faits ? Les thérapeutes ne veulent pas le savoir non plus. Donc beaucoup d'entre eux empêchent leurs clients de connaitre la vérité. Ils ne veulent pas être ennuyés par mes livres parce que ces livres les confrontent à leur propre histoire. Il n'y en a pas beaucoup qui recherchent cette confrontation comme vous. La plupart préfèrent rester les "aidants" sans connaitre leur propre histoire. Mais ça ne marche pas, je suppose, le corps se rebelle à la fin.

Version Originale:

AM: Thank you for your letter. I think that even new methods that already do acknowledge the many traumas endured in childhood are still unable to help if they can’t encourage the clients to clearly see that they were not only submitted to some traumas but lived for MANY, MANY YEARS as helpless children without ‘knowing witnesses,’ in a climate of an UNBEARABLE TERROR. Only if we as therapists can bear this knowledge can we help the survivors of these crimes to REBEL against them, to stop to protect their parents from their rage and to liberate themselves from the feelings of guilt they instead burden on themselves; they paid for this with countless illnesses. If you read my most recent article and other articles on this site you will understand why my books are not known in Florida or elsewhere. Who wants to know what Daddy or Mom really have done? The therapists don’t want to know it either. So many of them prevent their clients from acknowledging the truth. They don’t want to be bothered with my books because these books confront them with their history. There are not many who are seeking this confrontation as you obviously do. Most prefer to stay the “helpers” without knowing their history. But this actually doesn’t work, I suppose. The body rebels at the end.

mercredi 24 mai 2017

A Propos de Thérapie

Traduction de la réponse d'Alice Miller au courrier "About therapy"
Sunday August 17, 2008. (https://archive.is/GKha0)


La personne explique dans le courrier qu'elle a essayé plusieurs formes de thérapies sans succès et que les émotions que ressent cette personne maintenant ne sont pas connectés à des souvenirs d'enfants, qu'elle ne se souvient pas d'abus sexuel mais qu'elle se sent inconfortable sexuellement dès qu'il y a des hommes et qu'elle ressent une énorme colère envers ses parents envers ce qu'ils lui ont fait ou ce qu'ils n'ont pas réussi à lui donner.

Norman: "La personnalité borderline", qui est réellement un complexe de stress post traumatique, est toujours le résultat de sévères abus dans l'enfance, et ça inclus généralement l'abus sexuel. Vos émotions indiquent clairement que vous avez été abusé sexuellement dans l'enfance. Comme beaucoup de victimes, vous ne vous en souvenez pas de façon consciente. De part ma propre expérience, il est possible de se souvenir des aspects les plus difficiles et douloureuse de l'abus dont on a souffert dans l'enfance seulement après que nous ayons pris au sérieux les souvenirs d'abus que nous avons déjà, et les signaux que le corps (l'enfant) utilise pour communiquer avec nous et nous dire ce qui nous est arrivé. Vous avez besoin de prendre entièrement au sérieux le ressenti de votre corps. Le petit enfant que vous étiez a besoin de vous faire confiance  pour pouvoir vous redonner vos souvenirs consciemment, et il ne le fera pas si vous ne prenez pas au sérieux ces signaux. Il peut essayer de vous informer avec des rêves aussi. Ces choses prennent du temps et de la patience. J'espère que vous thérapeute est assez courageux pour voir l'importance et le sens de vos émotions et qu'elle ne va pas en être effrayée ou essayer de vous imposer des interprétations psychodynamiques.

Version Originale:

Norman: “Borderline Personality Disorder”, which is really a complex post-traumatic stress disorder, is always a result of severe childhood abuse, and this usually includes sexual abuse. Your sensations indicate clearly that you were sexually abused in childhood. Like many victims, this abuse is not available to your conscious memory. From my own experience, it is possible to remember the most difficult and painful elements of the abuse we suffer in childhood only after we take seriously the abusive memories we already have, and the signals that the body (the child) is using to communicate with us and tell us what happened to us. You need to take completely seriously your body sensations. The little child you once were needs to trust you very much in order to give you back your conscious memories, and he will not do it if you don’t take him signals seriously. He may try to inform you with dreams, too. These things take time and patience. I hope that your therapist is brave enough to see the importance and meaning of your sensations, and that she will not be afraid of them or try to impose on you harmful psychodynamic interpretations. 

Abus Physique et Politique

Traduction de la réponse d'Alice Miller au courrier "Physical abuse and poltics", Friday July 14, 2006 (https://archive.is/pIw6z)


Le courrier parle des combattants violents en Israel et dit qu'ils ont une histoire de violences et d'abus dans l'enfance et que l'ignorer est ce qui cause cette réapparition au niveau politique et personnel. Ensuite il parle de son histoire personnelle, des ses parents qui "inspectaient" et "corrigeaient" de façon brutale sont corps quand il était petit, impuissant, dépendant d'eux et de leur compréhension, de son sentiment de trahison absolu de leur part et des sentiments intenses de revenche et de haine contre eux.

Il parle ensuite des politiques qui laissent leur blessures et la rage supprimée se "former" inconsciemment dans des idéologies politiques dans lesquelles ses sentiments sont finalement déchargés sur des substitut avec des conséquences désastreuses pour tous ceux impliqués.

"AM:Je suis d'accord avec vous. Les sentiments consciemment SENTIS ne sont pas dangereux et nous rendent libres de trouver des solutions constructives. Mais la rage et la peur niée, supprimée (des parents), couverte par des idéologies et le fanatisme religieux, conduisent à des actions irrationnelles contre des substituts et sont destructeurs à la fois pour la victime et l'agresseur."


Version Originale:

"AM: I agree with you. The consciously FELT feelings are not dangerous and make us free for finding constructive solutions. But the DENIED, suppressed rage and fear (of parents), covered up by ideologies and religious fanaticism, lead to irrational actions against substitutes that are destructive for both the victim and the aggressor."


vendredi 29 avril 2016

Le Féminisme


Recueil de quelques courriers sur le site d'Alice Miller dénonçant les dérives du féminisme qui ne sert en définitive bien souvent qu'a protéger la mère représentée par les femmes.


  • A propos d'un cas d'infanticide en Allemagne [Archive] :  "Ces meurtres sont l'effet des conditions sociales rudimentaires et peu civilisées du deuxième Etat allemand, où cette femme a grandi, affirme un homme politique, tandis que d'autres s'indignent de ces déclarations. Un scientifique et ex-ministre réclame une enquête sur les conditions de vie des enfants dans l'ex-Allemagne de l'Est, peut-être plus dangereuses que dans la partie occidentale. Il ne manque plus qu'une déclaration féministe disant que cette malheureuse femme a tué parce qu'elle vivait sous le patriarcat, sans quoi elle n'aurait jamais fait une chose pareille.
    Tout le pays est visiblement troublé : que se passe-t-il dans notre belle société si propre, si ordonnée, si merveilleuse ? Un crime, et surtout un meurtre d'enfant, est-il concevable dans de telles conditions ? Cela peut-il réellement se produire ?"
  • Frenzy - Enfance, haine et pulsion de meurtre  [Archive]: "(Au passage, Pincus apporte un éclairage révélateur sur une thèse chère à certaines féministes : aucun enfant mâle ne naît avec la haine des femmes, cette haine est le produit de circonstances bien réelles et concrètes. Lorsqu'on lit les déclarations des prostituées victimes des agressions de Post, on ne peut s'empêcher de se poser des questions sur une société capable, comme l'a fait l'Allemagne, de considérer la prostitution comme une “profession ordinaire”. Il n'y a rien à redire au fait que les prostituées aient été libérées de la stigmatisation morale et qu'elles aient désormais accès à la sécurité sociale. Mais sont-elles des travailleuses comme les autres ? J'en doute fort. Cette position et d'autres du même genre défendues par certains groupes sociaux me paraissent être bien davantage l'expression d'une perversion fondamentale de la sensibilité et de la pensée.)"
 
  • Thomas Gruner – Entretiens avec Alice Miller sur l’enfance et la politique (octobre 2004) [Archive]: "A cet égard, j’aimerais revenir sur la question que j’ai déjà eu l’occasion de soulever à propos de Hildegard Lächert, connue au camp de Majdanek sous le nom de “Brigitte la Sanglante”. Aujourd’hui encore, des féministes réputées, en particulier en Allemagne, continuent à défendre obstinément la thèse selon laquelle les femmes ne peuvent pas être violentes, encore moins sadiques, et il est assez rare qu’on leur porte la contradiction.
    Dans votre premier livre, vous parliez déjà de mères défaillantes, mais aussi de mères cruelles. Vous n’avez jamais cessé d’attirer l’attention sur la difficulté de faire émerger toute la vérité, donc pas seulement la vérité sur le despotisme du père. Depuis, de nombreux cas de mères maltraitantes ont été mis en évidence. Si nous ne vivions pas dans une société patriarcale, on pourrait bien imaginer qu’une femme aussi puisse présenter des traits de caractère semblables à ceux des dictateurs hommes, donc qu’elle arrive au pouvoir et soit à l’origine de crimes semblables.
    En soi, c’est concevable, mais il ne faut pas oublier que lorsqu’elles sont dans des rôles de mère, de puéricultrice, d’éducatrice de jeunes enfants, les femmes disposent déjà d’un pouvoir illimité et pratiquement incontrôlé, qu’elles sont donc déjà en capacité de nuire à un être humain dès le début de sa vie de telle façon qu’il ne s’en remettra jamais. Et elles peuvent le faire impunément. Les mères pratiquent la violence plutôt en cachette, mais elles ont indubitablement une part dans la production de la cruauté.
    Et nous savons que parmi ceux qui choisissent la “carrière de terroriste”, il y a aussi des femmes. Elles ne se défendent pas des hommes, ne luttent pas pour être indépendantes, mais elles extériorisent leurs frustrations contre des inconnus qui ne leur ont rien fait, y compris des enfants. Des femmes ont participé à la prise d’otages de Beslan. On peut difficilement s’empêcher de penser que ces preneurs d’otages, hommes et femmes, ont aussi mis en scène là l’histoire de la terreur qu’ils ont vécue autrefois."



Comprendre le tortionnaire n'aide pas


Traduction de la réponse d'Alice Miller au courrier "Understanding the torturer doesn’t help" [Archive]


Comprendre le tortionnaire n'aide pas


J'ai eu de la compassion pour ma mère jusqu'à ce que je retrouve la mémoire. J'ai su très tôt dans ma vie que ma mère m'a brutalisée parce qu'elle a souffert. Ca ne m'a jamais aidé pour mes souffrances mais a rendu possible de tolérer une mère brutale dont j'avais besoin pour de la nourriture et un abris qui étaient instinctivement mes premiers besoins en tant qu'enfant.

Je savais que ma mère était maltraitante, mais j'ai du croire qu'elle avait un bon coté après tout. N'est-ce pas comme le syndrome Stockholm ?

En tant qu'adulte ma connaissance intellectuelle que ma mère était une victime de beaucoup de choses (de la guerre, de son père - certainement pas du mien, qu'elle controlait comme un idiot - et de sa mère) n'a pas aidé le petit enfant que j'étais à se protéger de se monstre, ma mère.

J'ai eu plein de problèmes de santé de 33 ans à 45 ans. Graduellement tandis que je reconnaissais la terrible mère que j'ai eu, ma santé s'est améliorée, mais jamais totalement. Toujours dans les main de la médecine alternative, merci mon dieu. Ce n'est que quand j'ai compris que mon enfant intérieur avait besoin d'être libéré de la présence de son tortionnaire, de tous les contacts avec elle, ma santé redevint totale.

Ma vision s'est améliorée, je n'utilise plus de lunettes. J'ai l'air plus jeune. Souvent mon enfant intérieur est effrayé que sa "mère" puisse souffrir et alors le tuer pour l'avoir déçue, et que ça ne serait pas de sa faute. La connaissance de sa souffrance ne m'a pas aidée avec la peur d'être abandonnée ou tuée par elle.

Je peux dire que ça ne va pas aider un enfant tué par sa mère qu'on lui dise que sa mère a beaucoup souffert. La biologie et la survie ne sont pas sensibles à la politique pour un enfant. J'étais une féministe et j'ai protégé ma mère avec cet argument infantile pendant des années.  Mon enfant intérieur m'a conduit à la maladie qui a stoppée seulement quand j'ai été sur pour ma petite fille intérieure que cette femme n'allait plus jamais l'approcher. Elle a confessée avoir de la pitié pour son tortionnaire.  Cette mère pardonnant le féminisme et ses excuses pour les crimes des femmes contre les enfants ont retardé ma guérison pour des décénnies. Ma soeur pourrait mourrir. Vous pouvez publier cette lettre.


"AM: Vous avez absolument raison en disant que "La connaissance de sa souffrance ne m'a pas aidé pour ma peur d'être abandonnée ou tuée par elle. Je peux dire que ça ne va pas aider un enfant tué par sa mère qu'on lui dise que sa mère à beaucoup souffert." Et votre corps vous remercie pour votre découverte. Malheureusement le féminisme bloque cette compréhension en protégeant les mères. Félicitations!"




 

Version Originale:

I had compasión for my mother ever since I have memory. I know very early in life that my mother brutalized me because she suffered. That never helped my suffering, but made posible to tolerate a brutal mother that I needed for food and shelter which were instinctively my primary needs as a child. I know my mother was evil, but I had to believe she had a good side alter all. Is that not like Stockholm síndrome? As an adult my intelectual knowledge that my mother was victim of many things (war, her father- certainly not mine who she controled like an iditot- and her own mother) did not help the need the little child I was had of being protected from this monster, my mother. I had many health problems from 33 to 45. Gradually as I acknowledged the terrible mother I had, my health imrproved, but never totally. Always in the hands of alternative medicine, thank god. Only when I realized that my inner child needed to be freed from the presence of this torturer, from all contact with her, my health became total. My eyesight improved. Do not use glasses any more. I look younger. Many times my inner child is frightened that this so called mother might suffer and then kill me for dissapointing her, and that it World not be her fault. The knowledge of her suffering did not help my fear to be abandonded or killed by her. I could say it would not help a child killed by her mother to be told that her mother had suffered a lot. Biology and survival are not sensitive to politics for a child. I was a feminist and protected my mother with this infantile argument for years. My inner child led me to sickness that only stopped when I made sure to my inner little girl that that woman would never get anywhere near. I did well, my sister who stayed with her, is now at 34 sick with a terrible cancer. She confessed to pity her torturer. This mother forgiving feminism and its excuses for womens crimes against children delayed my recovery for decades. My sister might die. P
You can publish this letter.


"AM: You are absolutely right by saying “The knowledge of her suffering did not help my fear to be abandonded or killed by her. I could say it would not help a child killed by her mother to be told that her mother had suffered a lot.” And your body thanks you for this insight. Unfortunately, the feminism blocks this understanding by protecting the mothers. Congratulations!"