mercredi 18 mars 2009

"Recherches Biographiques"

Traduction d'une réponse d'Alice Miller à une lettre de lecteur en Anglais: "Biographical research, Tuesday March 17, 2009", sur la compréhension par la société et les médias des causes des crimes.

Une Liste des Traductions du site d'Alice Miller récapitule les documents de son site web traduits dans d'autres langues mais non disponibles sur son site web et quelques articles non référencés sur son site web.

Je ne traduis que la réponse d'Alice Miller, les personnes qui envoient des courriers n'ayant pas prévu qu'ils puissent être traduits.

Une fois de plus on voit que partout dans le monde, les médias, les institutions et la société en général ne veulent pas voir les véritables origines des crimes, sans doute à cause de leur propre peurs issues de leur propre enfance, ou il leur était interdit de percevoir les intéractions, les causes et les effets et ou tout ce qui était permis à l'enfant était de s'accuser lui même pour soulager les parents de leur responsabilité.

Non seulement ils ne veulent pas voir les causes des crimes et des criminels mais en plus ils accusent ceux qui le font d'effrayer et de faire peur, c'est sans doute pour ça aussi que les travaux d'Alice Miller sont si méconnus dans la société, on en parle pas pour ne pas faire peur ! Cette réponse nous montre que ceux qui prétendent travailler pour la justice ou les médias ne sont en général que de vulgaires charognards qui survivent grâce à l'incompréhension générée par les maltraitances et leurs crimes, comme si le fait de dénoncer les causes de la violence les empêcherait de travailler comme il n'y aurait plus de crimes ! C'est comme un médecin qui refuserait de soigner ces patients en disant que si tout le monde était bien portant, il n'aurait plus de travail, et qui se contente (comme les psychiatres) de donner des médicaments qui ne soignent malheureusement pas les causes psychologiques mais qui ne sont que des calmants comme les anti-dépresseurs. C'est comme de donner à quelqu'un qui s'est cassé la jambe un anti douleur et de lui dire qu'il est guéri parce qu'il n'a plus mal, on se contente de "guérir" les symptômes, l'aspect superficiel et l'on ne creuse pas plus loin.

Il n'est pas permis de voir ce qui se cache derrière ça (la cruauté) par peur des parents, l'enfant ne peut plus voir la cruauté qui se cache derrière les maltraitances et ses propres souffrances par peur d'être maltraité une fois de plus, par peur de déclencher la violence de ses parents sur lui même. On a peur de comprendre les criminel mais en faisant ça on est comme eux, ils commettent des crimes pour ne pas voir l'origine de leur crime, parce que leurs parents les en ont empêchés sous peine d'être maltraité.

Les criminels veulent tuer leur propres parents mais comme ça leur est interdit il se rabattent sur les substituts qui rappellent leur parents, bien souvent ceux que les parents ont rendus responsables de leur propre cruauté, comme les femmes en général pour les mère qui ont battu leur enfant et on se retrouve ensuite avec des hommes qui maltraitent les femmes. Les criminels croient encore leurs parents, ils ne peuvent plus faire autrement.

Cela montre en tous cas que la peur des parents et omni présente dans notre société et que ça empêche de voir les causes et l'origine des crimes que d'avoir peur d'accuser les parents et de voir leur responsabilité. On comprend bien que l'enfant ne peut pas prendre le risque d'accuser ses parents, mais une fois adulte, ce risque n'est plus là.

On veut résoudre l'énigme de ces crimes mais sans toucher à leur véritable cause, sans accuser les parents parce que c'est interdit pour l'enfant et que ces peurs restent activent bien souvent toute notre vie. Les parents interdisent à l'enfant de se comprendre, de comprendre ce qui lui arrive, l'origine de ses souffrance parce que ça les accuserait, et l'on reste avec ces peurs de la cruauté et des souffrances sans même le savoir.

"Réponse d'Alice Miller au courrier Biographical research, Tuesday March 17, 2009

AM: Je veux dire mon investigation, ma recherche, incluant les biographies des dictateurs, criminels, et d'autre personnalités bien connues, pour que les perversions cruelles de leur actes puissent être comprises en montrant l'histoire de leurs enfances. Par exemple, chacun en Allemagne déclare, presque avec fierté, qu'ils ne comprennent "rien du tout" au "motivations" des histoires de fou récentes dans une école. Aussi en Alabama, le même jour, ou un jeune homme a tué sa mère, alors ses grands parents ou il avait été élevé, alors son oncle et sa tante, la police recherche les motivations comme si c'était toujours interdit d'avoir un regard dans l'éclairante histoire de l'enfance d'un homme destructeur à la place de rester ignorant. Mais comment pouvons nous apprendre à changer et à protéger la société de son aveuglement si nous sommes effrayés de voir la dynamique de la violence."

"Le Prix de la Protection des Mères"

Traduction d'une réponse d'Alice Miller à une lettre de lecteur en Anglais: "The price for protecting the Mothers, Sunday March 15, 2009", en réponse au courrier "Le Féminisme" déjà traduit en français.

Une Liste des Traductions du site d'Alice Miller récapitule les documents de son site web traduits dans d'autres langues mais non disponibles sur son site web et quelques articles non référencés sur son site web.

Je ne traduis que la réponse d'Alice Miller, les personnes qui envoient des courriers n'ayant pas prévu qu'ils puissent être traduits.



" Réponse d'Alice Miller à la lettre The price for protecting the Mothers, Sunday March 15, 2009

AM (Alice Miller): Merci pour votre lettre. Cela aide à voir comment une grande découverte peut être dissimulée par une idéologie si ça en devient une partie. Florence Rush, Sandra Butler, Michelle Morris, et d'autres ont écrit à propos des abus des enfants dans les années 80, elles étaient féministes, mais n'étaient pas encore concernées par la protection des mères. Vos citations de Bass et Davis montrent que le déni du rôle de la mère peut camoufler la vérité et bloquer le chemin vers une thérapie efficace. Je dois admettre que je n'ai pas lu le livre "The Courage to Heal" jusqu'a la fin parce que je me sentais gênée avant le chapitre "Spirituallity". Mais vos informations expliquent pourquoi je me sentais gênée.
Laura Devis rapporte dans la préface de son livre comment sa propre mère a réagit cruellement, agressivement et avec un total rejet aux confessions de Laura que son Grand Père, le Père de sa Mère l'a abusé sexuellement dans son enfance. Si elle a pardonné sa mère plus tard et se sentait si bien, peut être que son récent cancer du sein, qu'elle annonce dans la nouvelle édition, lui rappelle qu'il y a un prix à payer pour cet oubli.
Je ne connais pas la réponse, c'est seulement elle qui peut la trouver, et j'espère qu'elle va le faire parce que son livre entier montre son besoin d'être vraie. Mais j'observe partout comment les idéologies nous empêchent de voir de simples faits.
Pourquoi beaucoup de femme battues restent pendant des années avec leur mari et essaient de les aider parce que (comme elles disent) elles les "aiment", si elles SAVENT qu'ils vont encore les frapper ? Je pense que ce sont des femmes qui ont appris dans les premières années de leur vie d'accepter les coups de leur mère aimée et de ne jamais protester contre cette terreur mais d'être indulgentes avec amour. Il n'y avait pas d'autre choix."

"Comportement Désagréable ou Douleur"

Traduction d'une réponse d'Alice Miller à une lettre de lecteur en Anglais: "Nasty behavior or pain, Monday March 16, 2009", sur la discipline des enfants.

Une Liste des Traductions du site d'Alice Miller récapitule les documents de son site web traduits dans d'autres langues mais non disponibles sur son site web et quelques articles non référencés sur son site web.

Je ne traduis que la réponse d'Alice Miller, les personnes qui envoient des courriers n'ayant pas prévu qu'ils puissent être traduits.

On voit dans ce courrier comme la partie visible des faits comme enfermer l'enfant, le frapper, lui mettre une fessée ou le mettre dehors n'est que la partie visible des faits de ce qui à déjà été fait à l'enfant sans qu'on s'en aperçoive et c'est ce qui a provoqué les souffrances de l'enfant qu'il ne peut plus exprimer par peur, et l'on présente ces méthodes de discipline, d'éducation comme la solution au problème de l'enfant alors que c'est la répétition des même processus qui ont conduit au comportement "anormal", "dérangeant", et même violent dans certains cas de l'enfant. L'enfant se calme en apparence tellement il a peur de souffrir encore plus lorsqu'on lui donne une fessée, ce qu'on présente comme un méthode pour aider l'enfant à se calmer n'est en fait qu'une agression qui "assome" l'enfant, l'enfant est calmé comme une personne dans un état de peur, de stress peut s'évanouir ! L'enfant se déconnecte de ce qu'il ressent, de la souffrance pour survivre, ce qui conduit à croire (et souvent l'enfant lui même le croit) qu'il n'en souffre pas, mais en fait, il n'en souffre pas immédiatement, c'est comme si lorsque l'on se brûle on ne sentait rien et que l'on ait mal des années plus tard ! Alice Miller nous rappelle que derrière le comportement "anormal" d'un enfant se cache la souffrance de l'enfant que l'on ne veut pas voir, et c'est la véritable raison pour laquelle on ne s'intéresse pas au causes du comportement de l'enfant, parce que l'on a peur de ressentir à nouveau nos propres souffrances et l'on préfère se débarrasser du gêneur plutôt que de le comprendre et l'écouter car il pourrait nous rappeler et faire revenir nos souffrances passées et non résolues.


"Réponse d'Alice Miller au courrier Nasty behavior or pain, Monday March 16, 2009

AM (Alice Miller): Vous écrivez: J'ai un passé rempli principalement d'abus émotionnels et de rejets (seulement un petit peu de coups, fessée, etc m'ont été donnés). Et vous écrivez une longue lettre qui montre votre désespoir causé par votre enfant mais en plus de la phrase ci dessus, vous ne mentionnez JAMAIS COMMENT vous avez souffert des PETITES TAPES ET FESSEES etc quand VOUS étiez un enfant. Seulement dans le PS vous mentionnez "de ce fait" vos parents.
Finalement vous me demandez d'écrire un livre pour vous qui apprenne à élever votre enfant à se comporter. Mais dans tous mes livres vous pouvez trouver l'information dont vous avez actuellement besoin: Votre enfant déclenche en vous la vieille douleur, causée par vos parents, que vous craignez évidemment de sentir en dépit de vos longues thérapies, qui vous ont probablement seulement donné un savoir intellectuel. Autrement vous sauriez que le mettre dehors est une cruelle façon de refuser le contact, même si c'est peut être recommandé par une école Waldorf et par beaucoup d'autres auteurs ignorants.
Quand un enfant se comporte d'une manière que vous jugez mauvaise il souffre. A la place de trouver pourquoi il souffre vous l'envoyez dehors. Auriez vous fait ça aussi à un bon ami ? Mais vous ne pouvez pas trouver ce qui le fait souffrir aussi longtemps que vous ne savez pas ce qui vous faisait souffrir quand vous étiez enfant. Votre ancienne vieille douleur semble rester toujours niée ou dissociée et ça bloque DONC votre empathie pour votre enfant. Vous pouvez vouloir lire mon livre "Free From Lies" qui sort en Juin 2009 chez Norton, NW [NDT, ce livre est déjà sorti en france sous le titre "Ta Vie Sauvée Enfin" chez Flamarion]. Mais ce n'est pas à propos de la "discipline", pas du tout."

dimanche 15 mars 2009

"Le Féminisme"

Traduction d'une réponse d'Alice Miller à une lettre de lecteur en Anglais: "Feminism, Saturday March 14, 2009"

Une Liste des Traductions du site d'Alice Miller récapitule les documents de son site web traduits dans d'autres langues mais non disponibles sur son site web et quelques articles non référencés sur son site web.

Je ne traduis que la réponse d'Alice Miller, les personnes qui envoient des courriers n'ayant pas prévu qu'ils puissent être traduits.

Le courrier parle de deux choses, la première, le fait que la plupart des psys à qui l'on ose poser les questions de la FAQ d'Alice Miller pour trouver un bon psy sont rétissants et bien entendu accuse le patient de dépasser les limites exactement comme les parents accusent l'enfant lorsque celui ci commence de les accuser....

Voir aussi le courrier "How to find a therapist who answers my questions. Monday March 09, 2009 " sur le sujet des psys qui ne veulent pas répondre aux question du patient (pour cacher leur propre incompétence).

Ensuite, le courrier parle de thérapies féministes ou tout est interprété en fonction des femmes ou l'inceste serait un viol non pas contre l'enfant mais contre les femmes (et les garçons violés ?) et Alice Miller explique bien comme l'on idéalise les femmes et les mères ce qui cache les maltraitances car les femmes étant par définition innocentes, tout accusation contre elles sont forcément infondées et à tord...


"Réponse d'Alice Miller au courrier en Anglais: "Feminism", Saturday March 14, 2009

AM (Alice Miller) : merci pour votre lettre, je suis heureuse pour vous que vous ayez des yeux grands ouverts et que vous ayez le courage de vérifier le courage de votre thérapeute auquel vous parlez comme ça vous ne deviendrez pas une victime d'illusions. Vous pouvez vérifier 20 d'entre eux, vous aurez probablement les mêmes réponses, pleines d'évitements mais peut être vous trouverez éventuellement quelqu'un qui va répondre honnêtement à vos questions. Si ce n'est pas le cas, alors vous avez beaucoup appris et vous pouvez bénéficier de cette expérience. En ce qui concerne les thérapies féministes je suis complètement d'accord avec vous. J'ai écrit il y a déjà 30 ans que les femmes peuvent abuser de leur bébés, enfants en bas âge ou petits enfants avec une totale impunité, personne ne les contrôle. Elle peuvent se venger sur leurs enfants de toutes les humiliations dont elles ont souffert des hommes dans notre société. Plus tard, leurs enfants qui "aiment" leurs mères peuvent transférer leur rage contre leurs soeurs ou d'autres femmes et faire la guerre et enlever des femmes mais adorent, défendent et respectent leurs mères parce que ce dont ils ont souffert quand ils étaient des petits enfants reste inconscient, totalement réprimé. Et beaucoup d'entre nous ont besoin pendant longtemps de l'illusion d'avoir eu une merveilleuse mère. Vous avez raison, la tragédie commence avec la mère qui est protégée par toutes les sociétés et honorée dans la plupart des religions comme étant une sainte innocente. Il existe déjà en Allemand des livres qui brisent ce tabou mais pour les publications en Anglais vous devez rechercher sur Google. Le livre de Bass et Davis est très aidant pour les victimes d'abus sexuels dans l'enfance mais malheureusement les auteurs qui sont féministes ont écrit que seulement très peu de femmes abusent des enfants. Ce qui n'est absolument pas vrai. Il y apparemment aussi des femmes pédophiles qui vivent avec des enfants de 10 ou 12 ans et disent que c'est (pour eux !!!) une belle "relation". Ne pas être conscients d'utiliser les enfants pour se venger de leur propre traumatisme et de ruiner leur vie n'est pas seulement l'attitude des hommes mais des deux genres aussi longtemps que l'abus reste une question évitée par toute la société ignorante."