mardi 28 septembre 2010

Les Sectes

Voici un regroupement de courriers envoyés sur le site d'Alice Miller parlant des sectes, de leurs influences et de leurs manipulations et de comment l'enfance désastreuses des adeptes permet au gourou de le tenir sous sa domination et aussi du fait que les parents sont en définitive la première secte ou l'on est obliger d'adhérer, la "secte parentale" qui n'est pas reconnue comme telle par la société mais qui a le même effet d'un point de vue émotionnel sur l'enfant et la personne. On trouvera aussi le témoignage de certains qui sont accusés d'aller dans une secte lorsqu'ils s'éloignent des parents, c'est encore ici la peur des parents que l'on retrouve.

mardi 21 septembre 2010

Douloureux Abus Non Physiques

Traduction de la réponse d'Alice Miller au courrier "Harmful non-physical abuse" qui montre comme les abus dits psychologiques sont encore plus invisibles et cachés que les abus qui laissent des traces physiques sur le corps.

"Oui, les abus non physiques peuvent être aussi douloureux que d'être battu. Mais c'est souvent moins visible. La raison pour laquelle j'écris majoritairement sur les abus physiques est que je veux montrer que même dans les cas les plus évident d'abus l'enfant devenu adulte tend à les nier. Donc encore plus si l'abus était caché."

Version Originale:
"AM: Yes, non-physical abuse can be as harmful as beatings. But it is often less visible. The reason why I write mostly about physical one is because I want to show that even in the most obvious cases of abuse the adult children tend to deny it. So much more if the abuse was hidden."

Les Homosexuels ne sont pas une Exception

Traduction de la réponse d'Alice Miller au courrier "Homosexuals are not an exception".

"Pourquoi les gens attendent et demandant-ils plus des homosexuels que des hétérosexuels ? Pour les précédents ont ils le droit de vivre inconsciemment (avec l'image de leur enfance heureuse et d'une mère aimante) plus que les premiers cités ? Les homosexuels font même moins de mal à la société parce qu'ils ne produisent pas d'enfants pour les exploiter, les abuser et leur apprendre la violence. Bien sûr, ils peuvent abuser des enfants et font plus de mal lorsqu'ils les forcent à garder le silence. Mais beaucoup d'hétérosexuels font la même chose aussi, même si ils sont les parents de leurs propres enfants. Donc quel est le problème avec votre demande ? Est-ce que nous demandons pourquoi des millions de religieux disent que battre les enfants est bien à cause des croyance de Salomon ? Non, nous ne faisons rien et nous voyons ça comme étant normal. Est-ce que l'on se demande pourquoi des millions de femmes laissent leur filles être mutilées ? Non, nous pensons que leur religion leur demande ça. Mais même le coran ne demande pas ça du tout. C'est peut être (je n'en suis pas sûre) que la rage réprimée de certains hommes qui étaient battus étant enfants par leurs mères ou leurs soeurs qui veut inconsciemment prendre la revanche quand ils sont adultes pour ce qu'ils ont du endurer dans l'enfance. Ils honorent leurs mères et punissent leurs filles à la place. Alors ils se sentent bien avec cette tradition et la supportent de toute leur force. Mais prenez vos précautions et ne donnez pas une telle information à n'importe qui qui ne vous le demande pas. Ils vont vous tuer plutot que d'accepter la vérité qu'ils ont soufferts d'abus dans l'enfance. Vous savez combien de temps ça prend de se confronter à soi même avec sa propre enfance. Donc n'essayez pas d'être un guérisseur en disant aux gens ce qu'ils ne veulent définitivement pas savoir. Vous pouvez seulement vous guérir vous même et c'est déjà beaucoup."

Version Originale:
"AM: Why do people expect and demand more from homosexuals than from heterosexuals? Why do the latter ones have the right to live unconsciously (with the image of their happy childhood and a wonderful mother) more than the first ones? Homosexuals do even less harm to society because they don't produce children to exploit them, abuse them, and teach them violence. Of course, they CAN abuse children and do much harm when they force them to keep silent. But many heterosexuals do the same, too, even if they are parents of own children. So what is the matter with our demands? Do we question why millions of religious people say that beatig children is right because of Salomon's wisdom? No, we don't do anything and see this as normal. Do we ask why millions of women let their daughters become sexually mutilated? No, we think that their religion is demanding that. But even the Koran does not demand this at all. It MAY be (I don't know it for sure) that the repressed rage of some men who were beaten as children by their mothers or sisters unconsciously wants to take revange when they are adults for what they had to endure in childhood. They honor their mothers and punish their daughters instead. So they feel good with this tradition and support it with their whole might. But be careful and don't give such information to anybody who does not ask you for. They would kill you rather than accept the truth that they suffered abuse in childhood. You know how much time it takes to confront oneself with one's own childhood. So don't try to be a healer in telling people what they definitely don't want to know. You can only heal yourself, and this is much, very much."

Méritent-ils d'être Punis ?

Traduction de la réponse d'Alice Miller au courrier "They deserve to be punished?". On fait se sentir l'enfant comme étant mauvais comme si l'enfant était en fin de compte lui même la punition qu'on lui inflige.

"Vous décrivez en quelques mots la confusion cruciale dont tous les enfants maltraités doivent souffrir: ils ne leur est pas permis de voir à quel point ils étaient cruellement traités et ont du croire qu'ils ont endurés tout cette cruauté parce qu'ils étaient mauvais, parce qu'ils méritaient d'être punis. Alors ils se sentent coupables leur vie entière. Vous pouvez être intéressé à lire mon article au sujet des sentiments de culpabilité et mon dernier livre paru maintenant en polonais sous le titre "Notre Corps ne Ment Jamais". Le livre "Abattre le mur du silence" est lui aussi récemment disponible en Polonais. Je vous souhaite beaucoup de compréhension de la part de votre thérapeute."
Version Originale:
"AM: You describe in few words the crucial confusion ALL mistreated children have to suffer: they are not allowed to see how cruelly they were treated and had to believe that all the cruelty they endured was because they were bad, because they deserved to be punished. So they feel guillty their whole adult lives. You may be interested in reading my article about feelings of guilt and my last book that appeared now in Polish under the title: bunt ciala. Also the book Breaking Down the Wall of Silence recently appeared in Polish. I wish you much understanding from your therapist."

La Personne la plus Importante

Traduction de la réponse d'Alice Miller au courrier "The most important person".

"Merci beaucoup pour votre lettre. Non, "les autres ne sont pas plus importants que vous", cela ne vient pas de mes livres, cela peut venir de votre famille et de vos premières expériences. Pour vous, le petit enfant que vous étiez devrais éventuellement devenir la personne la plus importante au monde. Même si l'abus est si répandu, vous avez droit à votre souffrance... et l'obligation de la prendre au sérieux... pour vous en libérer."

Version Originale:
"AM: Thank you so much for your letter. No, "others are not more important than you", this doesn't come from my books, it may come from your family and your early experiences. For you, the small child you were should eventually become the most important person in the world. Even if abuse is so common, you have the right to your suffering... and the obligation to take it seriously... to become free of it."

Une Question Rare que je n'ai Jamais Entendue Jusque là.

Traduction de la réponse d'Alice Miller au courrier "A rare question I have never heard yet" au sujet de la peur de la mémoire de l'histoire émotionnelle de l'enfant.

"Je pense que tout ce que nous faisons, sentons, pensons et par dessus tout toute PEUR est d'une certaine façon connectée à nos expériences du début de nos vies, même avant la naissance. Mais il y a vraiment très peu de gens qui peuvent le voir. La plupart d'entre nous nions ces simples faits, ils ont peur de se rappeler des souvenirs douloureux parce qu'en tant qu'enfant cela les aurait tués et la plupart des adultes croient toujours que ces souvenirs sont dangereux. De cette façon nous annulons la douleur d'avoir été battu très jeune. Je pense que les homosexuels ne sont pas une exception. Comme tout le monde ils préfèrent ne pas savoir du tout ce qui leur est arrivé dans leur enfance et labeller leur orientation sexuelle comme étant innée. Cependant, je connais certains d'entre eux qui ont voulus découvrir leur histoire et ils ont réussis à le faire. Cela ne veut pas dire que tout le monde doit le faire. "

Version Originale:
"AM: I think that everything we do, feel, think and above all FEAR is in some way connected to our experiences in the beginning of our lives, even before birth. But there are very few people who can see it. Most of us deny this very simple fact, they fear the painful memories because as children they would have killed them and many adults still believe that these memories are dangerous. In this way we avoid the pain of having been traumatized so early. I think that homosexuals are not an exception. As everybody else they prefer not to know what happened to them in childhood and to label their sexual orientation as inborn. However I know of some of them who did want to discover their stories and they succeeded in doing this. It doesn't mean that everybody must do it."

Punitions Corporelles

Traduction de la réponse d'Alice Miller au courrier "corporal punishment".

Cette réponse aborde le sujet de la peur de la mémoire des châtiments corporelles et de leur conséquences, pourtant la mémoire des châtiments corporels n'a pas de conséquences néfastes, seuls les châtiments en eux mêmes en ont.
"Quand les gens vous entendent parler "d'abus d'enfants", ils peuvent rester à distance et se sentir à l'aise. Ils se sentent comme si ils n'avaient pas été abusés (bien sûr que non), alors ils pensent que vous parlez des "autres", mais pas d'eux. Mais quand vous abordez le sujet des punitions corporelles ils ne peuvent pas éviter de savoir qu'ils ont en effet été eux mêmes punis (même si ils appellent ça une fessée inoffensive), chacun d'eux, et que cela était douloureux. Alors ils préfèrent oublier les souvenirs d'avoir été battu et vont difficilement se joindre à vous dans votre effort pour faire connaitre ce sujet. Ils évitent la douleur. Pouvez vous me suivre dans ces réflexions ?"

Version Originale:
"AM: When people hear you talking about "child abuse" they can stay in distance and feel at ease. They feel that they have not been abused (of course not!), so they think that you are talking about "others", not about them. But when you raise the topic of corporal punishment they can't avoid to know that they were indeed punished (even if they call it harmless spanking), all of them, and that it was painful. So they prefer to avoid the memories of beeing beaten and will hardly join you in your endeavour to make this topic known. They avoid the pain. Can you follow me into this reflexion?"

Déception

Traduction de la réponse d'Alice Miller au courrier "Disappointed" sur le sujet interdit de l'enfant qui est évité partout dans notre société.

"Je comprend et je partage votre déception à propos du manque d'intêret pour le rôle de notre enfance dans nos vies mais je ne peux pas faire plus que ce que je fais: comprendre les raisons de cette déplorable indifférence. J'ai écrit à propos de cela dans tous mes articles, spécialement le dernier."

Version Originale:
"AM: I understand and share your disappointment about the lack of interest for the role of our childhood in our lives but I can't do more than I do: understand the reasons of this deplorable indifference. I wrote about this issue in all my articles, especially in the last one."

La Liberté de Sentir

Traduction de la réponse d'Alice Miller au courrier "The freedom to feel".

Alice Miller nous parle de la peur de sentir nos véritables émotions qui viennent de l'enfance parce nos parents nous l'ont interdit par peur d'être remis en cause, accusés et condamnés.

"A la fin de votre courrier vous répondez presque vous même à votre courrier: Etant adultes nous devons être capables de nous donner la liberté de sentir mais si vos parents et les autres personnes qui s'occupaient de l'enfant ne nous l'ont pas donnée nous pensons que nous avons besoin que la permission nous soit donnée de l'extérieur. Malheureusement, personne ne fera ce travail pour nous. D'un autre coté, cela est vrai que certaines personnes peuvent nous faire nous sentir plus ou moins libre. Malheureusement, notre tendance à répéter les anciens traumatismes crée quelques fois un gros attachement à des personnes qui nous rappellent nos parents. Pour cette raison nous pouvons rester pendant 20 ou 30 ans dans un mariage ou nous nous sentons traités comme avec nos mères et n'osons pas exprimer nos sentiments actuels pendant que nous attendons la permission. Nous devons apprendre qu'adultes nous sommes les seuls responsables de notre bien être et de notre authenticité."

Version Originale:
"AM: At the end of your letter you are almost answering your letter yourself: As adults we must ourselves be able to give us the freedom to feel but if our parents and other caregivers didn't give us this freedom in childhood we think that we need the permission to be given to us from outside. Unfortunately, nobody will do this "job" for us. On the other hand, it is true that some people may make you feel more or less free. Unfortunately, our tendency to repeat old traumas sometimes creates a big attachment to people who remind us of our parents. For that reason, we may stay for 20 or 30 years in a marriage where we feel treated like once by our mothers and don't dare to express our actual feelings while we are waiting for permission. We must learn that as adults we are the ONLY one responsible for our well-being and autenticity."

Oui, l'Existence se Doit d'être Vivante

Traduction de la réponse d'Alice Miller au courrier "Yes, Life DID owe them a living".

Réponse qui parle de l'histoire de l'interdiction de sentir de cette femme devenue mère à son tour qui veut interdire à ses enfants la même chose, pensant encore sans doute que c'était bien de ne pas voir les causes de cette interdiction pour les protéger.
"Pourquoi vos enfants ne devraient-ils pas sentir que l'existence doit pour eux être vivante ? Parce qu'ils vous était interdit de sentir que la vie devait être amour, acceptation et joie ? Mais on vous devait tout ça ! Vous avez eu une enfance extrêmement cruelle et vous avez de la chance de ne pas abuser vous enfants. Mais dans votre thérapie vous devriez être capable de trouver la souffrance de la petite fille qui n'était pas voulue et haïe qui savait depuis le départ que sa vie était détestée et ne pouvait pas se permettre de sentir la douleur consciemment. Maintenant vous êtes capables de la sentir et de donner à vos enfants votre l'amour (quand vous le sentez), sans le poison de l'éducation. Peut être que le livre "C'est Pour Ton Bien" (le livre est maintenant disponible en ligne), et aussi mes derniers articles peuvent vous aider à comprendre ce que je veux dire."

Version Originale:
"AM: Why shouldn't your children feel that life owes them a living? Because you were forbidden to feel that life owed you love, acceptance and joy? But it did owe you all this. You had an extremely cruel childhood and you are lucky that you didn't abuse your children. But in your therapy you should be able to find the suffering of the small unwanted and hated little girl who knew from the beginning that her life was hated and couldn't afford to feel the pain consciously. Now you are able to feel it and to give your children your love (when you feel it), without educational poison. Maybe the book "For Your Own Good" (the book is now available online), and also my last article can help you to understand what I mean."

Comment Punir les Enfants ?

Traduction de la réponse d'Alice Miller au courrier "How to punish children ?".
Il est évident dans la réponse d'Alice Miller que les psys conseillent de punir l'enfant par la violence parce qu'il vit et avant deux ans pour que cela reste gravé en lui toute sa vie, comme un empreinte dans du ciment frais ! C'est propos sont scandaleux et d'une cruauté inouïe, vouloir punir un enfant pour toute sa vie à même pas deux ans ! Sans aucune remise en question de la façon dont les parents traitent l'enfant, et donc de comment il en est arrivé à faire ce pourquoi il est punit ! Mais justement, ne traite-t-on pas les enfants de façon cruelle pour qu'on puisse donc les punir parce que l'on pense qu'ils ont besoin de la punition de la violence ? La question ne devrait elle pas être "Comment PEUT on punir les enfants ?".

"Je suis tellement désolée, Duncan, ce que vous décrivez est vrai, personne ne veut parler des punitions corporelles, non pas parce qu'ils n'en ont pas fait l'expérience, mais parce qu'ils ne veulent pas que la douleur leur revienne en mémoire. Vous êtes une exception dans la mesure ou vous voulez vous souvenir et parler de ce sujet. En France, il y a un magazine qui s'appelle "Psychologies". Ils ont récemment publiés un article appelé "Comment Punir les Enfants". On demandait aux psychologues comment punir. Personne ne dit que les enfants ne devraient pas être punis du tout parce que la punition leur apprend seulement la violence, non, ils ont dit que l'on devait punir avant deux ans, sinon la punition ne serait pas efficace. Je pense que nous allons dans la vieille direction de la pédagogie empoisonnée. Et à propos de votre sondage ? Pouvez vous nous envoyer des courriers ? Avez vous reçu des réponses ? Continuez d'écrire, nous somme peur nombreux mais nous ne pouvons plus être réduits au silence. Alice."

Version Originale:
"AM: I am so sorry, Duncan, what you describe is true, nobody wants to talk about corporal punishment, not because they didn't experience it but because they don't want to be reminded of their pain. You are an exception insofar that you want to remember and to talk about this issue. In France there is published a magazine called "Psychologies." They published recently an article called "How punished children." Psychologists were asked how to punish. Noone said that children shouldn't be punished at all because by punishing they only learn violence, no, they said, that you must punish the child under 2 years old, otherwise the punishment wouldn't be effective. I think we are moving in the old direction of poisonous pedagogy.What about your survy? Could you send out some letters? did you receive some anwers? Keep on writing, we are not many yet but we can't be silenced anymore. Alice"

vendredi 3 septembre 2010

Le Bouddhisme et Votre Travail

Traduction de la réponse d'Alice Miller au courrier "Buddhism & Your Work".
"Si vous vous trouver en paix avec la philosophie bouddhiste, c'est ok. Mais pourquoi alors avec vous besoin de ma confirmation ? Je peux seulement dire que je ne connais aucun bouddhiste qui dit ou a écrit que battre les enfants est un crime et la cause de la misère humaine. Ou connaissez vous un tel auteur ?"

Version Originale: "AM: If you found peace with the budhist philosophy it is OK. But why do you need my confirmation then? I can only say that I don't know of any budhist who said or has written that hitting children is a crime and the cause of human misery. Or do you know of such an author?"