jeudi 29 avril 2010

La Fessée, un Abus ?

Traduction de la réponse au courrier "spanking? abuse?" qui croit que donner une fessée à un enfant n'est pas forcément un abus, l'auteur du courrier est lui même dans cette confusion ou justement une fessée n'est pas reconnue comme étant toujours un abus lorsqu'elle est administrée sur un enfant sans défense, qu'elle qu'en soit la cause et le déclencheur, et surtout même si c'est pour l'éduquer, le calmer, l'arrêter, et même si on n'appelle pas cela un abus :

"Frapper un enfant est un acte cruel, désespéré, ignoble, mauvais , irrespectueux et affreux, parce qu'il est effectué contre une personne sans pouvoir qui n'est pas autorisée à se défendre elle même ou à échapper à l'agresseur et à son ignorance. C'est aussi l'acte le plus destructeur parce qu'il endommage le cerveau des victimes qui vont répéter toute leur vie le mensonge et la stupidité du Roi Salomon "N'épargne pas la baguette à l'enfant". L'exact opposé est vrai: La baguette qui n'épargne pas l'enfant laisse des effets permanents pour toute la vie. Salomon a appris son mensonge par ses propres parents comme vous l'avez fait des vôtres et comme vos enfants vont l'apprendre de vous."

Version Originale:
"AM: To spank a child is a cruel, dispiteful, ignoble, mean, respectless, and dirty act because it is carried out towards a powerless person who is not allowed to defend herself / himself nor to escape from the aggressor and his ignorance. It is also the most destructive act because it damages the brain of the victims who will repeat their whole lives the lies and feeble mindedness of the King Salomon: spare the rod, spoil the child. Exactly the opposite is true: The rod spoils the child and leaves lingering effects for a whole life.
Salomon learned his lie from his own parents as you did it from yours and as your children will learn it from you."

Le Syndrôme de Stockholm

Traduction du courrier "Message from J.D.", qui parle du syndrome de Stockholm.

Ajout de la traduction de l'extrait du courrier décrivant le syndrôme de stockholm:

"
Traduction de l'extrait du courrier au sujet du syndrome de Stockolm, qui est la reconnaissance d'un otage envers ses ravisseurs de ne pas l'avoir tué même si il a été menacé de mort par celui ci et le fait que l'otage doivent se concentrer que sur ce que fait l'agresseur pour lui permettre de survivre (ce qui rappelle fortement la fameuse résilience qui ne concerne que la partie déjà visible des faits, tout ce qui est déjà apparu clairement, comme le syndrome dit de Stockholm qui existait depuis des milliers d'années, mais qui a été mis en évidence durant une prise d'otage à Stockholm) . Nombre d'enfants sont dans ce cas avec leurs parents et ça se retrouve ensuite dans le mode de fonctionnement de notre société (institutions, banques, gouvernements, etc) qui prennent en otage les populations avec leur régles (les causes), leurs contrôles et leur règlements absurdes et avec lesquelles ont doit s'accomoder.



Le Syndrome de Stockolm est un attachement emotionnel, un lien d'interdépendance entre l'otage captif et le ravisseur qui se développe quand quelqu'un menace votre vie, délibère et ne vous tue pas (Symonds, 1980). Le soulagement résultant de la disparition de la menace de mort génère des intenses sentiments de gratitude et de peur qui se combinent pour faire que l'otage soit réticent à montrer des sentiments négatifs envers les ravisseurs ou terroristes.

Les victimes doivent se concentrer sur la survie, ce qui exige l'évitement de réaction directe et honnête au traitement destructeur. Devenant très attentifs aux réactions de plaisir et de déplaisir des agresseurs. En résultat, les victimes en connaissent beaucoup sur les ravisseurs, moins envers elles mêmes. Les victimes sont encouragées à développer des caractéristiques psychologiques qui plaisent au ravisseurs: dépendance, manque d'initiative, incapacité d'agir, de décider, de penser, etc. Les deux développent activement des stratégies pour rester en vie, incluant le déni, l'attention aux désirs des agresseurs, un penchant pour les agresseurs accompagné de peur, peur de l'interférence des autorités, et l'adoption du point de vue de l'agresseur. Les otages sont extrêmement reconnaissants envers les terroristes de leur avoir laissé la vie sauve. Ils se concentrent sur la bonté du ravisseur, pas ses actes de brutalité. Les femmes battues supposent que l'abuseur est un homme bon dont les actions découlent de problèmes qu'elles peuvent l'aider à résoudre. Les deux ressentent de la peur, comme de l'amour, de la compassion et de l'empathie envers un ravisseur qui leur a montré une sorte de bonté (NDT: en épargnant leur vie). Chaque acte de bonté par le ravisseur va aider à soulager la détresse émotionnelle qu'ils ont crée et ouvre la voie à la dépendance émotionnelle des réponses contre productives des victimes.

Le déni de la terreur et du danger, et la perception de leurs agresseurs comme des gens omnipotents aide les victimes à garder un attachement aux agresseurs. Un niveau d'anxiété élevé empêche les victimes de voir les options disponibles. Un stress psychophysique se développe en réponse .

Extrait de "Domestic Violence Response Training Curriculum, November 1991, de Jeri Martinez"



Réponse d'Alice Miller:

"Je suis heureuse que vous mentionniez le Syndrome de Stockholm. C'est absolument le même mécanisme qui est mis en oeuvre pour l'enfant. Le Syndrome de Stockholm a été découvert après un braquage dans une banque suivi par une prise d'otage pendant presque une semaine entière. Maintenant, imaginez qu'être sous une terreur constante est une condition permanente pour des années. Les conséquences d'avoir été un otage sont plus sérieuses et persistantes parce que la peur d'un danger mortel a été infligée au moment ou le cerveau de l'enfance n'était pas encore structuré.


Les enfants battus ne sont pas autorisés à se défendre eux mêmes. Pour survivre, ils doivent nier la brutalité endurée, supprimer leur rage et croire qu'ils ont été mauvais. Pour que ce qui leur arrive ai un sens, ils se sentent coupables, ils se sentent comme si ils étaient les auteurs des coups. Une fois adultes, ils ne savent même plus qu'ils ont survécu à la terreur, ils vont vous dire: "j'ai été battu, mais cela ne m'a pas tué." Ils ont appris tellement tôt ce mensonge qu'ils continuent de vivre avec ces mensonges et de produire de nouvelles générations d'inconscients. La bible nous dit que nous de devrions pas épargner l'enfant et il doit apprendre la différence entre le bien et le mal. La vérité est que l'enfant apprend la mauvaise leçon, que frapper est sans danger alors que frapper l'enfant est le crime le plus brutal parce que cela tue la capacité de l'enfant de penser, de ressentir et d'avoir de l'empathie avec lui même et les autres."


On voit bien avec cette réponse comme l'on ne peut pas apprendre à l'enfant la différence entre le bien et le mal sans se soucier des émotions qu'il ressent, car si on le frappe on lui apprend intellectuellement que c'est bien de frapper, ce qui est en contradiction avec ce qu'il ressent dans son propre corps (frapper lui fait mal). Les leçons de morale intellectuelle ne servent à rien si l'enfant n'est pas connecté à ce qu'il ressent. Les émotions sont des indicateurs de comment l'on est et de comment on se sent, de ce qui nous fait du bien ou du mal et c'est seulement en ressentant ces émotions consciemment que l'on peut véritablement apprendre à différencier le bien et le mal par rapport à notre corps et à nous mêmes.

On peut remarquer aussi que l'on dit que frapper ne nous a pas tué parce qu'en fait on nous a frappé parce que l'on avait pas été tué, ou encore que c'était pour notre bien parce qu'on nous a frappé parce que c'était bien, mais cela est raccourci en "frappé ne nous as pas tué" parce que nous sommes aveuglés par la violence de nos parents qui nous frappent et cela devient un point noir qui nous cache ce qui s'est passé, qui obscurcit notre vision. Ne pas s'apercevoir qu'on avait été maltraité nous permettait d'y survivre et d'éviter de nouvelles souffrances, à court terme du moins.
"Version Originale:
I am glad that you mentioned the Stockholm Syndrome. It is absolutely the same mechanism that works for a child. The Stockholm Syndrome has been discovered after a bank robbery followed by taking hostages for almost a whole week. Now, imagine that being under constant terror is a permanent condition for many years. The consequences of having been a hostage are more serious and lingering because the fear of a mortal danger was inflicted in a time when the brain of the child has not yet been structured.
Beaten children are not allowed to defend themselves. In order to survive they must deny the endured brutality, suppress their rage and believe that they are bad. In order to make sense to what happens they feel guilty, they feel like deserving the beatings. As grown-up they don’t even know that they survived a terror, they will tell you: I have been spanked but this didn’t kill me. They learn so early to believe in lies that they continue to live with these lies and produce new generations of unconscious people. They say: The Bible tells us we should not spare the rod and the child must learn the difference between right and wrong. The truth is that the child learns the wrong lesson, that spanking is harmless, while spanking children is the most brutal crime because it kills in the children the capacity to think, to feel and to have empathy with themselves and others."

vendredi 23 avril 2010

Décès d'Alice Miller

Alice Miller est malheureusement maintenant décédée le 14 Avril 2010, comme nous le dit un message sur son site web.

La Gifle et L'élève

Voici quelques témoignages sur le site d'Alice Miller suite à l'affaire de l'enseignant ayant giflé un élève qui montrent comme la société est automatiquement du coté des parents (l'enseignant représente les parents) sans se poser de questions sur comment cela est arrivé, puisque cela conduirait à remettre en question l'enseignant qui a le rôle des parents, ce qui est encore interdit par la peur de nos parents et la peur de l'enfant d'être punit par eux :
Voir aussi:

L'Injustice des Enfants

Voici un récapitulatif des documents sur le site d'Alice Miller qui nous montrent combien la "justice" peut être injuste envers les enfants, tout en croyant prendre ces décisions pour le bien de l'enfant, évidemment, alors que c'est comme d'habitude pour exploiter l'enfant aux besoins notamment de contacts des parents:

Les Dangers des Thérapies et des Thérapeutes Abusifs et Incompétents


Voici un nouveau dossier sur les thérapeutes abusifs et les dangers des "thérapies", en effet, je me suis rendu compte que regrouper ces documents pouvaient être utile et pratique, malheureusement, ils sont pour la plupart issus du site d'Alice Miller, car je ne connais pas d'autre site qui regroupe autant de documents précis sur ce sujet, si vous voulez indiquer votre témoignage ou indiquer un site ou un document sur ce sujet, postez un commentaire à ce message.



Il existe aussi les textes suivants, plus spécifiques:


Articles et Témoignages sur l'incompétence des psys :

Témoignages: 



Note: les liens sur le site d'alice miller ont changés, donc certains ci dessous ne sont plus à jour, lorsque j'aurais assez de temps je remettrais à jour mais en attendant voici la liste des texte parlant des thérapies sur le site d'alice miller, vous pouvez aussi les retrouver en cherchant le titre d'un courrier ci dessous sur le site d'alice miller:
http://www.alice-miller.com/?s=therapie


Sur le site d'Alice Miller:

 A Propos d'Alice Miller:

Le Pardon

Textes, Articles et Témoignages sur le "fameux" Pardon :

On parle parfois de "droit à l'oubli", mais c'est nocif puisque si l'on oublie ce que l'on a subis, comment alors comprendre que c'est justement ce que l'on a subis dans l'enfance qui nous a rendu si malheureux et parfois malade ? Comment éviter que cela se reproduise si l'on ne connait pas parce qu'on l'a oubliée l'origine dans l'enfance de ce qui rend violent et malade ? Comment remédier aux causes de la violence (ce que l'on a subis de la part de nos parents dans l'enfance) si on ne les connait pas, si on les oublie ? C'est justement parce que l'on oublie les causes et l'origine de ce que l'on a subis que cela se reproduit sans cesse.

Il serait plus judicieux de parler alors de "Droit à la Mémoire", on le comprend bien dans le cas des génocides par exemple, pourquoi ne pourrait on pas le comprendre aussi en ce qui concerne l'histoire personnelle de chaque être humain ?

"L'enfant maltraité et délaissé est totalement seul dans les ténèbres de son désarroi et de son angoisse, environné de mépris et de haine, dépouillé de ses droits et de son langage, dupé dans son amour et sa confiance, bafoué dans sa douleur, dédaigné, humilié, sans guide, sans nul soutien, aveugle, sans défense, et entièrement livré à la merci de l'adulte ignorant.

Tout son être voudrait crier sa colère, exprimer sa révolte et appeler à l'aide. Mais cela, précisément, il n'en a pas le droit. Toutes les réactions normales, prévues par la nature pour notre autoprotection, lui restent interdites. En effet, à moins qu'un témoin ne vienne à son secours, ces réactions naturelles n'aboutiraient qu'à accroître et prolonger son martyre, voire, pour finir, à mettre sa vie en danger .

Aussi lui faut-il réprimer ce mouvement tout à fait sain: protester contre un traitement inhumain. L'enfant tente d'effacer, de gommer complètement de sa mémoire tout ce qu'on lui a infligé, afin de bannir de sa conscience sa brûlante révolte, sa colère, sa peur, l'intolérable souffrance - et, il l'espère, à tout jamais. Subsiste alors le sentiment de sa grave culpabilité personnelle - même s'il n'a pas été obligé de baiser la main qui l'a frappé et de demander pardon. Ce qui, malheureusement, arrive plus souvent qu'on ne le croit généralement.


Chez les survivants de pareilles tortures, qui ont abouti à un refoulement total, l'enfant martyrisé continue cependant à vivre: dans les ténèbres de l'angoisse, de la répression, de la menace. Lorsque toutes les tentatives pour amener l'adulte à écouter son histoire ont échoué, il essaie de se faire entendre par le langage des symptômes, à travers la toxicomanie, la psychose, la délinquance. Cet enfant, devenu à son tour adulte, se prend à soupçonner l'origine de ses souffrances, et demande à des spécialistes si elles ne pourraient pas être en relation avec l'enfance; on lui assure dans la plupart des cas qu'il n'en est rien. Ou, si l'on confirme son intuition, on lui explique qu'il doit apprendre à pardonner, que c'est son attitude rancunière qui le rend malade.


Dans ces groupes fort connus où l'on propose une thérapie aux personnes en état de dépendance et à leurs proches, le mot d'ordre est toujours : Tu ne pourras guérir que quand tu auras pardonné à tes parents tout ce qu'ils t'ont fait. Même s'ils étaient tous les deux alcooliques, s'ils ont abusé de toi, t'ont battu, plongé dans un total désarroi, soumis à des exigences au-dessus de tes forces, exploité - tu dois tout leur pardonner, sinon tu ne pourras pas guérir. De nombreux programmes, baptisés thérapeutiques, ont pour principe d'apprendre dans un premier temps à exprimer ses sentiments et, simultanément, à tenter de voir ce que l'on a vécu dans son enfance. Mais, ensuite, il faut s'astreindre au " travail du pardon ", prétendument nécessaire à la guérison.

Nombre de jeunes patients, atteints du sida ou toxicomanes, meurent pendant qu'ils sont ainsi attelés à la tâche de tout pardonner, et ignorent qu'ils doivent mourir pour conserver intact le refoulement de leur enfance.

La plupart des thérapeutes redoutent cette vérité. Ils subissent l'influence des interprétations destructrices des religions occidentales et orientales, et prêchent le pardon aux anciens enfants maltraités. Ce faisant, ils enferment un être, emprisonné depuis ses premières années dans le cercle vicieux de l'éducation, dans un nouveau cercle vicieux dit thérapeutique. Ils le font tomber dans un piège d'où il lui sera pratiquement impossible de sortir. Le même piège que celui qui a jadis bloqué son mouvement naturel de protestation et provoqué ainsi sa maladie. Comme les thérapeutes, enlisés dans le système pédagogique, ne peuvent aider le patient à se délivrer des conséquences des traumatismes subis, ils lui offrent à la place la morale traditionnelle."

Les Maltraitances en Institutions


Voici une liste de témoignages issus du site d'Alice Miller sur les maltraitances éducatives:

  • L'influence de la religion (J'indique ce texte car la religion n'est rien d'autre qu'une forme d'éducation et de contrôle de l'enfant par les parents)

l'Affaire Fritzl

Au sujet de cette affaire criminelle, on trouve trois documents intéréssants sur le site d'alice miller, les seuls qui montrent pourquoi Fritzl est devenu un "monstre", et comment les médias "maltraitent" cette affaire et les témoins:
Voir aussi:


Réponse d'Alice Miller à "Josef Fritzl : la fabrication d’un monstre":

" Vraiment merci pour votre précieuse lettre. Ce que rapporte brièvement « The Independant » illustre PARFAITEMENT le comportement de Josef Fritzl. D’une manière méticuleuse, à donner des frissons, il a remis en scène ce qui lui est arrivé en tant qu’enfant. Sa mère était son UNIQUE REFERENT, son père n’étant pas là pour équilibrer. Elle l’a battu chaque jour, elle le possédait totalement afin qu’il n’ait pas de témoins secourables auprès desquels il aurait pu réaliser à quel point il était malmené ; d’autant plus qu’elle lui procurait évidemment consciencieusement sa nourriture. Il était contraint à une totale obéissance et devait supporter tous les jours les violations permanentes de sa mère, devait également être reconnaissant pour les vêtements et la nourriture. Il pouvait peut-être nourrir de petits désirs interdits par la mère en secret en étant fier de sa sournoiserie et de sa fertilité inventive pour mentir et dissimuler. Sa vie a été secrète et cachée comme elle l’était jusqu’à aujourd’hui aux pouvoirs des forces de police. De la même manière, il a organisé la situation de sa fille de sorte à remettre en scène le déni de la souffrance de son enfance. Son avocat parle de « ses bons côtés » tout comme Fritzl parlerait probablement des « bons côtés » de sa mère qui l’ont totalement asservi ainsi qu’il l’a maintenant démontré au monde entier. Mais le monde entier se bouche les oreilles. Fritzl a montré au monde ce qu’il peut advenir plus tard d’un enfant TOTALEMENT privé de liberté par une mère isolée « l’éduquant » seule, un enfant qui n’a aucun témoin, qui doit être reconnaissant envers sa mère, qui ne doit jamais la contredire et qui, pendant des années, cultive secrètement tout désir de vengeance jusqu’à ce qu’il puisse les satisfaire des années plus tard par une série de viols de femmes sans jamais en avoir assez. Parce que la vengeance n’apporte pas la satisfaction et demande encore et toujours plus. Si l’on interrogeait maintenant Fritzl au sujet de son enfance, il vénèrerait probablement sa mère et son attention n’ayant toujours pas réalisé qu’il a grandi dans une prison où ses muscles ont, pour sûr, été certainement bien nourris, mais ou son cerveau a été complètement emprisonné au mépris de sa dignité. Je peux difficilement imaginer que cette mère isolée avide de pouvoir et brutale n’a PAS utilisé son petit garçon pour ses désirs sexuels. Ce qui n’a fait qu’augmenter la confusion dans son cerveau : qu’est-ce que l’amour et qu’est ce que l’ignominie? C’est ainsi que les perversions se développent nous posant des énigmes si nous n’avons pas le courage de considérer sérieusement le vécu de l’enfance.

La prise en compte de la situation de l’enfance pour expliquer le crime ne peut, en aucune façon, être un moyen d’alléger la culpabilité de Fritzl et d’invoquer la pitié. En tant qu’adulte il est pleinement responsable de tous ses crimes et mérite, pour les avoir commis, les pires peines. Sa magistrale aptitude à tromper et manipuler la police et les autres autorités tout comme son extrême sadisme prouvent qu’il a procédé méthodiquement. Il démontre ainsi une forte caractéristique de psychopathe. Il n’y a pas du tout de signes positifs qui encourageraient une psychothérapie efficace dévoilant la vérité sur son enfance car, comme tout psychopathe, il n’est nullement intéressé à se comprendre, ne cherchant qu’à contrôler, abuser et manipuler les autres. Il a été visiblement si fort à leurrer son avocat lors de ses entretiens avec ce dernier que celui-ci estime désormais, que Fritzl relève de la psychothérapie clinique et non de la prison. Il serait naïf et désastreux de mettre en œuvre cette idée, ce qui voudrait dire pour Fritzl disposer d’une scène géante ou il pourrait magistralement tromper le personnel et les autres patients et ainsi leur nuire."
Censure de Wikipedia sur l'Affaire Fritzl:

"J'ai voulu indiquer les informations qu'apporte alice miller au sujet de cette affaire sur la page de wikipedia de cette affaire mais en moins d'une minute ma contribution à été censurée avec comme motif: "on ne publie que ce qui est reconnu", mais reconnue par qui ? Le modérateur ne veut pas reconnaitre tel ou telle information, alors il la supprime et ensuite appelle cela une règle ? Mais c'est une dictature alors ! De plus que dans les règles de wikipedia ou nous explique de privilégier la discussion, aucun modérateur ne discute de quoi que ce soit avant de supprimer et après ne répond jamais aux questions de façon satisfaisante, d'autant plus que normalement tout est au même niveau sur wikipedia, il n'y pas "d'équipe éditoriale", mais ceux qui ont une meilleures connaissance technique bloquent les connaissances qu'ils ne veulent pas voir et ensuite accusent ceux qui veulent partager leurs connaissances "d'abuser" au prétexte qu'ils interdisent ça !

Il est vrai que ce qu'elle dit n'est généralement pas reconnu mais pourquoi censurer ces informations, wikipedia n'est il pas là pour justement permettre l'accès à la connaissance ? De plus la page de l'affaire Fritzl avait un chapitre qui listait les chanteurs s'étant inspirés de cette affaire pour faire une chansons, quelle nullité, wikipedia se transforme clairement en page de promotion médiatique !

Les informations que j'ai voulu apporter au sujet d'alice miller et de son travail ont pratiquement toutes été censurées par des gens qui ne s'intéressent pas au contenu mais seulement à la forme, puisque les contenu sont censurés en moins de temps qu'il n'en faut pour lire autre chose que le titre ! Sur la page en français d'alice miller, on ne peut mettre que le lien vers son site officiel, à chaque fois les autres liens sont supprimés alors que sur la page en anglais ces liens étaient présents sans problème, d'autre part on ne peut mentionner son site web qui est aussi important que ces livres et la partie témoignage une partie très importante de son travail pour ceux qui connaissent, mais les gens qui censurent wikipedia n'y connaissent rien et ne s'intéressent pas du tout au contenu, seulement à la forme et à l'apparence des articles, tout en nous faisant la morale sur la qualité des articles de wikipedia !
Comme si le travail d'alice miller devrait s'adapter aux règles éditoriales de wikipedia !

Une fois j'ai rajouté un court passage parlant du travail d'alice miller pour l'une des personnalité dont elle a expliqué l'enfance et ce passage à été supprimé en disant "vous n'allez pas mettre des liens vers alice miller sur chaque page du site quand même !" Quelle réflexion grotesque et absurde, je voulais simplement partager mes connaissances dans ce domaine, c'est à dire simplement utiliser wikipedia pour ce pourquoi il a été fait ! Encore une fois, aucun intéret pour les nouvelles connaissances apportées, seulement un "tir de barage" sur tout ce qui concerne alice miller l'enfance, sujet tabou par excellence !

Je me souviens d'un courrier sur le site d'alice miller qui disait la même chose, un passage expliquant quand dans une culture ancienne les enfants étaient sacrifiés vivants, le passage a été supprimé, alors que c'est très connu que des sacrifices humains et d'enfants étaient perpétrés par de nombreuses culture !

Bien entendu, cela vaut pour plein d'autres sujets qu'alice miller, j'ai eu les mêmes problèmes et vu des témoignages rapportant les mêmes choses sur d'autres sujets, mais je voulais me limiter ici au domaine qui nous intéresse, soit alice miller et son travail sur l'enfance.

Courrier sur l'article censuré de wikipedia en Anglais ou alice miller explique que c'est un scandale, visiblement tout ce que savent faire les modérateurs de wikipedia, abuser de leur fonction et de leurs connaissances techniques pour censurer les informations qui leur déplaisent, auxquelles ils ne portent pas d'intérêt: c'est une véritable dictature de la connaissance. Je rajouterais qu'on voit clairement dans la réaction du modérateur l'interdiction de s'apercevoir de ce que l'on a subis que décrit alice miller, puisque ce qui est jugé insupportable là ne sont pas les atroces tortures subies par les enfants, mais seulement le fait que l'article permettent de s'en apercevoir, article qui est donc déplacé ou censuré suivant le cas:

Wikipedia child abuse scandal

Traduction en Français:

"Le Scandale de Wikipedia de l'Abus de l'Enfant

Je suis extrémement consterné de ce qui vient de se produire sur un article de wikipedia en Anglais intitulé "Sacrifices des Enfants dans les Cultures Pré Colombiennes". Dans cet article on pouvait lire au sujet de la pratique brutale des sacrifices d'enfants aux Mexique il y a 500 ans: "Tlaloc exigeait les larmes des jeunes pour que leurs larmes mouillent la terre. En conséquence les prêtres faisaient pleurer les enfants avant le sacrifice, parfois en leur arrachant les ongles"

Et bien, un éditeur vient juste de supprimer cet article de la catégorie "abus des enfants" et à écrit comme raison pour avoir fait ça: "Cette catégorie est déplacée d'une façon insupportable"

C'est se mettre du coté des atroces criminels commettant des infanticides !

Aucune université n'offre de diplômes dans les mauvais traitements des enfants, comme vous l'avez écrit. Mais comment pouvons nous transmettre le message révolutionnaire de vos livres avec de tels "troglodytes" autour de nous qui sont la norme dans les universités ?

Réponse d'A.Miller:

"Vous avez absolument raison d'avoir écrit ça, et le monde est plein de scandales comme ça, même aujourd'hui et le manque d'intérêt pour les abus des enfants dans les universités montre que nous somme tous des anciens enfants battus, qui ont toujours peur, même devenus grands, du prochain coup si ils ouvrent la bouche"