L'auteur du courrier demande des précisions sur une note de bas de page du livre "La Connaissance Interdite" que d'exposer en public ses souffrances de l'enfance peut être dangereux et même traumatisant.
AM:J'ai écrit cette note il y a 15 ans quand ce type d'exposition était très rare. C'est alors souvent reçu avec une totale incompréhension et un manque d'empathie. Pour les auteurs de tels livres, le réactions froides ou même le rejet pouvait être très blessant et les laissez avec de nouveaux traumatismes. Je n'écrirais pas cette note aujourd'hui parce que je pense (ou espère au moins) que les lecteurs ou critiques de livres autobiographiques traitant de l'abus enduré dans l'enfance sont mieux informés, cette question est plus discutée aujourd'hui. Mais c'est toujours très commun de ridiculiser ceux qui décrivent leur situation d'enfance et de les accuser d'apitoiement sur soi parce que c'est ce que la plupart des gens ont appris à faire durant leur enfance. Ils ont appris à être du coté des parents abusifs et sont effrayés d'aller du coté de l'enfant.
Version Originale:
AM: I wrote this footnote about 15 years ago when this kind of exposure was very rare. It then very often met with total misunderstanding and lack of empathy. For the authors of such books, the cold or even rejecting reactions could be very hurtful and left them with new traumas. I wouldn't write this note today because I think (or hope at least) that meanwhile readers and reviewers of autobiographic books dealing with own abuse endured in childhood are better informed, the issue is more discussed today. But it is still very common to ridicule people who describe their plight as children and accuse them of self-pity because this is what most people learned to do during their own childhood. They learned to side with the abusive parents and are afraid of siding with the child.
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