Le courrier parle de la biographie de quelqu'un de connu en Norvège qui a dans une auto biographie révélé la vérité sur son père, un animateur d'émissions pour enfants qui semblait aimer les enfants alors que dans la vie privée avec son fils, il était un ignoble tyran, et de nombreuses personnes se sont élevées contre la divulgations de ces aspects privés de ce père admiré par une grande part de la société, pourtant mort depuis déjà longtemps.
Alice Miller dit que ceux qui révèlent ces maltraitances en public sont souvent détestés pour ça, mais on voit bien que c'est en réalité contre les parents que devrait se tourner cette haine (les auteurs des brutalités mentionnées) mais comme la plupart des gens ont été élevés brutalement et ont appris à ne pas détester leurs parents pour ça parce qu'on ne leur a pas permis de le faire, ils se retournent contre le bouc émissaire (par peur) qui ose faire ce pourquoi ils étaient battus: par peur d'être punis en retour pour avoir vu la vérité comme ça se faisait dans leur enfance, mais c'est justement en cachant ces maltraitances qu'on les protège (les parents).
En disant que c'est une affaire privée parce que cachée à la société, on empêche (interdit) de s'en libérer. Le mot "privé" est ambigüe, parce qu'on peut croire qu'il s'agit de l'intimité alors qu'il s'agit là d'abus qui privent l'enfant de sa propre vie et de sa santé (comme un esclave). Tout le monde comprend bien qu'en ce qui concerne les femmes battues il s'agit d'un problème de société, que ça n'est pas quelque chose d'uniquement "privé", mais peu de gens sont capables de comprendre que c'est pareil pour les enfants parce qu'on a évidemment encore trop peur de remettre à leur place les parents qui abusaient sans vergogne de leur pouvoir sur l'enfant. De même que dans le cas des crimes reconnus, de l'abus d'alcool quand on conduit qui met en danger sa vie et celle des autres, tout le monde voit bien qu'il ne s'agit pas que d'un problème personnel mais que ça concerne tout le monde.
Vous avez raison, les maltraitances infantiles ne sont pas une affaire privée. Pour cette raison, je suis totalement d'accord avec vous qu'elles devraient être montrées et non couvertes par le silence. Cependant habituellement, les enfants qui ont grandis sont hais par la société quand ils divulguent la brutalité de leur parents en public parce que la plupart des gens étaient battus enfants; même adultes, ils sont effrayés de voir la vérité et d'être punis pour VOIR. Nous devons travailler contre cette peur, et nous faisons ça ici aussi.
Version Originale:
AM: You are right: child mistreatment is not a private matter. For that reason I fully agree with you that it should be shown and not covered by silence. Usually however, the grown up children are hated by society when they disclose the brutality of their parents in public because most people were battered children; even as adults, they are afraid to see the truth and to be punished for SEEING. We must work against this fear, and we are doing this also here.
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