vendredi 15 juillet 2011

Pas de "Gènes du Mal"

Traduction de la réponse d'Alice Miller au courrier "No "Evil Genes"".

Alice Miller explique que le courrier explique comment fonctionne la dynamique de la reproduction des abus de l'enfant, et ne vient pas des gènes même si comme les gènes ça se transmet des parents à l'enfant. On abuse des enfants tout comme on abuse des gènes de l'enfant (ce qui détruit leur fonction normale) et on les accuse ensuite de ne pas être comme il faut alors qu'ils ne sont tout simplement pas fait (prévus) pour ça, pour être adaptés aux besoins des parents mais pour les propres besoins de l'enfant.

Ce n'est donc pas à cause des gènes mais à cause des abus que l'on fait des prédispositions génétiques de chacun qui peut faciliter ou favoriser certains types d'abus, par exemple les hommes utilisent plus facilement la violence physique parce qu'ils ont plus de force généralement que les femmes, mais leur force n'est pas la véritable cause (origine) de leur violences, de même que les mères abuseront facilement de leurs enfants avec l'éducation parce que c'est leur domaine de prédilection, elles sont évidemment génétiquement faites pour porter l'enfant mais aussi pour mieux percevoir ses besoins surtout quand il est bébé mais ce n'est pas pour autant que ça vient des gènes.

"Après avoir lu un courrier des lecteur du 16 Aout, j'aimerais faire un commentaire sur le lien assumé entre comportement et génétique. Je vais me référer au travail de Jay Joseph, qui a analysé les dires des généticiens sur les liens entre les désordres psychiatriques et le comportement en général et leur "recherches" qui sont supposées le soutenir, de la fondation du mouvement eugénique au 19ème siècle jusqu'à maintenant. Les récentes recherches moléculaires génétiques n'ont pas identifiées les gènes pour aucune des conditions psychiatriques ou pour aucun comportement méchant ou anti social (qui sont de toute façon souvent étiquetées comme des conditions psychiatriques). Comme l'honnête psychiatre généticien Allemand Peter Propping admet (2005): "Alors que des traits génétiques complexes sont isolés avec succès au niveau moléculaire dans d'autres champs de la médecine, la psychiatrie génétique attend toujours une percée majeure" (Joseph, 2006, p.221) . Les revendications de connexions entre les conditions psychiatriques (de toutes sortes) des comportements, et la génétique est basée la plupart sur des études de familles, des jumeaux et d'adoption. Comme Joseph le montre, elles n'apportent aucune évidence de connexion génétique, car elles sont toutes expliquées de façon plausible par le plan environnemental en plus des erreurs. Comme Joseph l'a écit dans une lettre à l'éditeur américain du journal de psychiatrie, critiquant un article de Kenneth Kendler (2005): "Dr Kendler a noté que le faible niveau de réplication dans la découverte de liens "contraste de façon frappante avec le haut niveau de consistance vu dans les résultats d'études épidémiologiques - par exemple les résultats d'une étude de famille et de jumeaux sur la schizophrénie" (p.7). En fait, il n'y a pas de "contraste frappant" entre ces résultats si ils sont vu comme une preuve supportant une étiologie purement environnementale pour les troubles psychiatriques. La théorie environnementale prédit 1) le regroupement familial, 2) Une haute concordance de résultat identiques entre les vrai et les faux jumeaux, et 3) une impossibilité à trouver les gènes, et c'est ce que nous avons trouvé." http://ajp.psychiatryonline.org/cgi/content/full/162/10/1985
Je recommande le livre de Jay Joseph, The Gene Illusion (2003) et The Missing Gene (2006). Les livres sont décrits ici: http://www.jayjoseph.net/GeneIllusion.html http://www.jayjoseph.net/MissingGene.html
AM: Merci de votre lettre. Nous la publions ici pour que les gens qui n'ont pas encore complétement compris comment la dynamique de l'abus de l'enfant fonctionne et comment le mythe des mauvais gènes servent à évincer l'abus enduré sur ses propres enfants. Les gens qui ont compris cette dynamique n'ont pas besoin d'aucune preuve "scientifiques" de ce type. Ils savent que ni une maladie mentale ou une cruauté extrême ne peut venir de mauvais gènes. Et ils savent pourquoi."


Version Originale:

"After reading a readers mail from August 16, I will like to make a comment on the assumed link between behavior and genes. I will refer to the works of Jay Joseph, who have analyzed the claims of the geneticists about links to psychiatric disorders and behavior in general and their "research" that are supposed to back it up, from the foundation of the eugenics movement in the 19th century up until today.
Recent genetic molecular research have not identified genes for any psychiatric conditions nor for any wicked or antisocial behavior (which by the way often are categorized as psychiatric conditions). As the honest German psychiatric geneticist Peter Propping admits (2005): "Whereas genetically complex traits are being successfully pinned down to the molecular level in other fields of medicine, psychiatric genetics still awaits a major breakthrough" (Joseph 2006, p.221).
The claims of the connection between psychiatric conditions, (all sorts of) behavior, and genetics is therefor based in most part on family, twin, and adoption studies. As Joseph points out, they do not bring any evidence for genetic connections, since they all are plausibly explained on environmental grounds plus error.
As Joseph puts it in a letter to the editor of the American Journal of Psychiatry, criticizing an article by Kenneth Kendler (2005):
"Dr. Kendler noted that the "low" replication level for linkage findings "contrasts strikingly with the high level of consistency seen in the results of genetic epidemiologic studies—for example, the results of family and twin studies of schizophrenia" (p. 7). In fact, there is no "striking contrast" between these results if they are viewed as evidence supporting a purely environmental etiology for psychiatric disorders. Environmental theories predict 1) familial clustering, 2) a higher concordance of identical versus fraternal twins, and 3) a failure to find genes, and this is what we find". http://ajp.psychiatryonline.org/cgi/content/full/162/10/1985
I will recommend the books of Jay Joseph, The Gene Illusion (2003) and The Missing Gene (2006). The books are described here: http://www.jayjoseph.net/GeneIllusion.html http://www.jayjoseph.net/MissingGene.html
Warmly, V. J.

AM: Thank you for your letter. We publish it for people who have not yet fully understood how the dynamic of child abuse works and how the myth of the bad child serves to take out the endured abuse on one’s own children. People who have understood this dynamic don't need any "scientific” proofs of this kind. They know that neither mental illness nor extreme cruelty come from bad genes. And they know WHY."


Aucun commentaire: